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Publié le 28-10-2015

Don d’ovules : Un taux de réussite de 70-80%

Don d’ovules : Un taux de réussite de 70-80%

De nombreux couples rencontrent aujourd’hui des difficultés au moment de concevoir un enfant. La communauté médicale internationale à observé que depuis plusieurs années que la qualité des ovules et des spermatozoïdes, également valable sur des patients jeunes, se dégradait avec le temps. Avoir recours à un centre de reproduction assistée comme la clinique iGin où chaque cas est analysé de manière individuelle est la démarche la plus adéquate.

Un des recours avec le plus grand pourcentage de réussite est le don d’ovules, qui occupe les premiers postes dans le pourcentage de réussite des cliniques de reproduction en Espagne. Ce cas de figure est dû en grande partie à l’âge moyen des mères se situant aux alentours des 33 ans, largement supérieur à celle rencontrée dans d’autres pays européens. Retarder la maternité réduit la probabilité de réussite, puisqu’avec l’âge diminue la quantité et la qualité des ovules.

De plus, l’augmentation du recours au don d’ovules se doit également aux taux de survie toujours en hausse des patientes d’oncologie. Suites aux traitements subis, leur réserve ovarienne peut se voir affectée. Si aucune vitrification n’a pu être faite avant lesdits traitements, la grande majorité doive passer par un don d’ovules pour pouvoir concevoir.

De nombreuses femmes ou couples étrangers viennent en Espagne pour pouvoir bénéficier de cette technique, interdite par la législation locale ou aux longues listes d’attente.

La doctoresse Flavia Rodriguez et le docteur Iñigo Davalillo, partie intégrante de l’équipe médicale de la clinique iGin, apporteront un peu de lumière sur les doutes et avantages de cette technique de plus en plus utilisée.

 

En premier lieu, quand le recommander?

Les causes qui font qu’une femme doive se soumettre à un traitement avec don d’ovules peuvent être très différentes. La plus commune est un facteur ovarien suite à l’âge, surtout à partir des 40 ans puisque la réserve ovarienne et la qualité des ovules se voient altérés. A partir de 45 ans la probabilité de gestation est de moins d’1%, accompagné d’un très haut pourcentage de fausses couches si une gestation est atteinte.

Lorsque la patiente est ménopausée sa réserve ovarienne est épuisée et ne peut plus tomber enceinte avec ses propres ovules. La ménopause peut être physiologique, due à l’âge, ou précoce si elle survient avant les 40 ans. En cas d’indication pour une jeune femme pour facteur ovarien, la situation est imputable aux traitements d’oncologie comme chimiothérapie ou radiothérapie qui provoquent des altérations génétiques auto-immunes ou métaboliques. Ce traitement est également en cas de fausses couches à répétition où l’on peut observer des altérations chromosomiques sur les embryons et en cas d’échecs répétés en fécondation in vitro et/ou ICSI (micro injection du sperme), ou lorsque l’on observe une réponse faible à la stimulation ovarienne, ou une mauvaise qualité des ovules observée en laboratoire.

De plus, certaines femmes souffrent ou sont porteuses d’une altération génétique ou chromosomique. Ce qui les oblige à avoir recours à cette technique afin d’éviter la transmission à l’enfant.

 

Quel est le profil des donneuses ?

Ce sont des jeunes filles entre 18 et 35 ans, la moyenne d’âge étant entre 24 et 25 ans et en règle générale célibataires. Elles doivent être en bonne santé tant sur le plan physique comme psychique. Une première sélection est faite d’après leurs antécédents médicaux, tant de la donneuse comme de sa famille afin de détecter une pathologie pouvant être héréditaire. Une entrevue est également établie où sont examinés tant son origine socio-culturelle, ses habitudes de vie, mais aussi ses motivations à devenir donneuse.

Des examens sont ensuite faits pour dépister le HIV, l’hépatite ainsi que d’autres maladies de transmission sexuelle (MST). Viennent ensuite d’autres examens plus spécifiques pour détecter les maladies génétiques et/ou héréditaires. Sont ensuite classifiées les données comme : groupe sanguin, taille, poids, complexion, couleur de la peau, couleur et texture des cheveux, couleur des yeux, etc. Puisque l’assignement de la donneuse avec la receveuse doit garantir la plus grande similitude phénotypique et immunologique entre les deux.

Le profil des donneuses est varié, ceci dit, la plupart travaille dans la branche sanitaire ou sociale et sont sensibilisées avec cette problématique du désir d’enfant. D’autres ont un membre de la famille ou amis proches ayant des problèmes de fertilités. La plupart sont en possession d’un carnet de donneuse d’organes (en cas de décès).

Collaborer est simple, il suffit de se mettre en contact avec la clinique pour s’informer.

 

Quel est le pourcentage de réussite de cette technique ?

Au sein de la reproduction humaine assistée, recevoir des ovules donnés est la technique possédant le taux de réussite le plus élevé, entre 70 et 80%. Ce pourcentage ne varie pas en fonction de l’âge de la receveuse. Une femme ménopausée peut également atteindre ces taux de réussite. En règle générale, le profil d’une patiente receveuse est celui d’une femme d’âge moyen entre 40 et 41 ans, d’un haut niveau d’études et réussite professionnelle, dans certains cas sans partenaire.

 

Que dit la loi espagnole sur le don d’ovules ?

Le don de gamètes, tant d’ovules comme de spermatozoïdes est régi par la loi : 14/2006 sur les techniques de reproduction humaine assistée. Elle a été promulguée en 1988, étant une des premières lois en Europe. Elle à ensuite été actualisée en 2006. Il existe également le « Real Decreto-ley 9/2014 » du 4 juillet régissant les normes de qualité et sécurité lors d’une intervention de donneur de gamètes. Le don tant d’ovules comme de spermatozoïdes et les techniques de reproduction humaine assistée en général sont bien contrôlées par la loi Espagnole qui suit les normes établies par la communauté Européenne.

La loi en Espagne établit le don est un acte volontaire, anonyme et altruiste. Les donneuses se présentent à la clinique sans coercition. Notre clinique protège leur anonymat ainsi que celui de la receveuse. Le don est désintéressé même si la loi prévoit qu’il puisse exister une compensation économique pour les désagréments qu’implique un traitement de ces caractéristiques pour les donneuses puisqu’elles doivent se soumettre à une étude sur plusieurs séances dans notre centre afin de d’évaluer sa candidature dans notre programme de donneuses. Une fois admises, nous ajoutons la médication de stimulation ovarienne avec des hormones durant quelque deux semaines, une ponction ovarienne sous sédatifs, qui est suivie d’une journée de repos.

 

Quelle différence y-à t’il entre cette loi et celle d’autres pays Européens ?

A la différence de bon nombre de pays, en Espagne la loi régule de manière structurée les techniques de reproduction assistée tout en offrant ample éventail de possibilités. Rendant possible l’application de ces techniques à des couples hétérosexuels mariés ou non, femmes seules ou en couple avec une autre femme. De nombreuses donneuses sont référencées, ce qui se traduit par une attente réduite au minimum en matière de don d’ovules, propulsant l’Espagne en tête des destinations de choix pour les couples ou femmes seules en recherche d’enfant.

L’étendue de la législation espagnole et son ouverture d’esprit, ont donné la possibilité aux cliniques espagnoles de se développer dans le monde de la recherche leur permettant de maîtriser ces techniques de pointe. Arrivant à réaliser le 40% des dons d’ovules en Europe, selon les rapports de la SEF* (Sociedad Española de Fertilidad*)

 

Quel est l’impact psychologique sur la donneuse comme sur la réceptrice?

La donneuse jour un rôle crucial dans le développement des cellules, les gènes et finalement l’être qui sera crée. Ceci s’appelle l’épi génétique.

Pour la réceptrice, les problèmes de fertilité, le traitement de reproduction, sont souvent accompagnés d’un haut niveau de stress et d’anxiété. Dans le cadre d’un d’on d’ovules, s’ajoute la frustration de ne pouvoir utiliser ses propres ovules. Cet état de fait peut entraîner un certain deuil de la maternité génétique. Cependant, l’expérience dépend de la façon de gérer ses émotions pour aboutir dans un procédé d’acceptation. Il est très important de prendre le temps de réfléchir aux aspects émotionnels et sur les différentes options de paternité/maternité avant de prendre la décision pour réaliser une technique de reproduction.

Une fois prise la décision, le parcours suivi tout au long du traitement se vit avec sérénité. Une fois atteinte cette grossesse tant attendue, l’amour donné et reçu de cet enfant dissipe ces peurs ressenties au début du processus.

 

Autres aspects à tenir en compte dans le cadre des techniques de fertilité :

  • Ne pas avoir obtenu une grossesse dans une clinique n’implique pas que ce soit impossible d’atteindre son rêve dans un autre centre. iGin utilise des techniques et un équipement de pointe. Il s’agît de trouver celle qui convienne le mieux à la patiente

  • La préservation de la fertilité est une technique de plus en plus utilisée par des jeunes femmes ayant décidé d’ajourner leur grossesse. C’est la meilleure option pour utiliser ses propres ovules au moment où ils sont de meilleure qualité. Avec les années, la qualité de ceux-ci se détériore.

 

*La société Espagnole de Fertilité

Article rédigé et publié par iGin.

Retrouvez les informations et publications de l'auteur sur sa page.

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