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Publié le 12-03-2015

Nutrition et infértilité : une des clés de la réussite pour votre désir d'enfant au naturel ou en PMA

Nutrition et infértilité : une des clés de la réussite pour votre désir d'enfant au naturel ou en PMA

Il faut bien manger pour être en bonne santé... et pour assurer sa descendance! Les spécialistes de la reproduction viennent de le souligner lors de la récente Journée annuelle de nutrition de l’Institut Benjamin Delessert : l’infertilité peut être en rapport avec une alimentation excessive ou insuffisante.
Je rajoute même que certains aliments peuvent diminuer la fertilité alors que d'autres permettent d'améliorer la fertilité naturelle.

Le poids de la mère compte, mais aussi celui du père. Au moment de la conception et de la grossesse, tout l’environnement nutritionnel joue un rôle. Pour augmenter les chances de concevoir. Pour éviter aussi au bébé à naître de contracter certaines maladies à l’âge adulte, voire d’avoir lui-même des problèmes de fertilité...

C’est l’importance du poids maternel qui est aujourd’hui la mieux connue. L’excès de poids, et surtout l’obésité, augmentent le risque d’infertilité liée à des troubles de l’ovulation. Ils peuvent avoir un impact à tout moment de la vie, explique le Dr Isabelle Cédrin-Durnerin (hôpital Jean Verdier, Bondy). La fertilité naturelle est diminuée chez les femmes qui avaient un faible poids de naissance. Le poids de l’adolescente et de l’adulte jeune affecte l’âge de la première grossesse. Et au moment de la conception, le surpoids et l’obésité diminuent la fécondité... Chez les femmes atteintes de syndrome des ovaires polykystiques - un ensemble de troubles qui affectent le métabolisme et la fertilité et qui concerne environ une femme sur dix - , on s’est aperçu que la restriction calorique et l’exercice physique peuvent rétablir l’ovulation. Une perte de poids de 5 à 10% améliore les chances de grossesse, qu’elle soit spontanée ou induite par procréati on médicalement assistée (PMA).

L’excès pondéral diminue les chances de grossesse

Car en PMA aussi, le régime alimentaire et l’activité physique font partie de la prise en charge chez les femmes infertiles en excès de poids. Pour la majorité d’entre elles, les causes d’infertilité sont les mêmes que chez les femmes de poids normal. L’excès de poids est alors à prendre en compte comme un facteur supplémentaire, car il diminue leurs chances d’obtenir une grossesse et multiplie par deux le risque de fausse couche. Certaines études mettent en cause des troubles de l’implantation chez ces femmes trop corpulentes. D’autres suggèrent que la qualité des ovocytes pourrait aussi être affectée... Sans parler d’un plus grand risque de complications obstétricales une fois la grossesse obtenue.

Et le poids de l’homme compte aussi !

Mais l’infertilité est souvent une affaire de couple et... le poids de l’homme compte aussi! Chez l’homme, plus l’indice de masse corporelle (IMC) est élevé, plus il lui faut de temps pour concevoir, révèle le Dr Rachel Lévy, médecin biologiste de la reproduction des hôpitaux Jean Verdier (Bondy) et Tenon (Paris). Le risque d’hypofertilité augmente avec l’IMC, ce qui diminue les chances de grossesse. Le poids, mais aussi l’obésité abdominale, la masse grasse corporelle, les taux sanguins de lipides et de glucides, l’alimentation elle-même interviennent sur tous les paramètres de qualité du sperme. Les altérations de cette qualité peuvent retentir à la fois sur les taux de conception, sur le développement de l’embryon et sur celui du fœtus.

Faire un enfant qui sera toute sa vie en bonne santé Enfin, on s’intéresse aujourd’hui de près à l’environnement - dont l’alimentation - au moment de la conception et de la grossesse. Une malnutrition maternelle peut augmenter le risque de maladie métabolique (diabète, obésité, maladies cardiovasculaires) à l’âge adulte, explique Pascale Chavette-Palmer (INRA, Jouy-en Josas). Tout comme le risque d’infertilité dans les deux sexes. Les excès ou les déficits nutritionnels peuvent aussi être associés à des retards de croissance du fœtus, à des anomalies de développement des glandes sexuelles et plus tard au bon fonctionnement des ovaires et des testicules.

En somme, même si les données sont encore limitées, on sait qu’agir sur la période périconceptionnelle permettrait d’améliorer la santé du couple, sa fonction reproductive, la qualité de l’embryon, les taux de naissance en AMP, et en définitive la santé de l’enfant et futur adulte. Aux Pays-Bas, indique Rachel Lévy, la consultation préconceptionnelle des couples permet de diminuer de 30% les facteurs de risque et augmente de 65% les chances de concevoir en fécondation in vitro (FIV). Une prise en charge sans doute intéressante en réponse aux problèmes d’obésité et de malbouffe.

En France, rappelle le Dr Lévy, une femme sur trois et un homme sur deux sont en surpoids. Et il y a 15 % d’obèses dans les deux sexes. Le statut nutritionnel des Français a des faiblesses : d’après une enquête citée par le Dr Lévy, 57% des hommes et 77% des femmes ont des apports de calcium inférieurs aux recommandations, et 35% des hommes et des femmes ne mangent pas assez de fruits et légumes... Indépendamment même du poids, insiste le Dr Cédrin-Durnerin, certaines consommation excessives (fast-food, sucres, sodas, viande rouge...) auraient un effet néfaste sur la fertilité.

Lire l'article sur www.i-dietetique.com

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