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Publié le 25-03-2015

Congeler les embryons pour augmenter le taux de réussite d'une FIV

Congeler les embryons pour augmenter le taux de réussite d'une FIV

Plusieurs études montrent que les taux de grossesse sont plus élevés quand les embryons ne sont pas implantés juste après avoir été créés.
La cryoconservation permet de contourner les problèmes liés aux différences de synchronisation entre le développement de l'embryon et la réceptivité de l'endomètre.

Il semble de plus en plus probable qu'à l'avenir, un grand nombre des embryons créés par les différentes techniques de fécondation in vitro (FIV) soient directement expédiés au congélateur avant de pouvoir être implantés dans l'utérus de leurs mères. Tout simplement parce que différentes études prouvent que les taux de grossesse sont plus élevés dans les cas où les embryons sont congelés et où le transfert a lieu à distance du cycle de stimulation ovarienne. Ce qui permet à l'utérus maternel de les accueillir dans les meilleures conditions possible.

Les techniques de fécondation in vitro permettent souvent d'obtenir un nombre d'embryons supérieur à celui directement utilisable. Pour éviter les grossesses multiples, le nombre d'embryons implantés est désormais limité à deux (contrairement à ce qui avait cours aux origines de la procréation médicalement assistée). Et les embryons dits surnuméraires sont congelés, en vue d'un usage ultérieur. Or, il semble de plus en plus que les chances de grossesse soient supérieures avec ces derniers. C'est ce que vient de démontrer une étude brésilienne publiée dans le dernier numéro de la revue Fertility and Sterility. L'été dernier déjà, des spécialistes italiens avaient abouti à la même conclusion.

Comme l'avaient alors expliqué ces chercheurs, la cryoconservation des embryons permet de contourner les problèmes liés aux différences de synchronisation entre le développement de l'embryon et la réceptivité de l'endomètre (la muqueuse qui tapisse la paroi interne de l'utérus où se produit la nidification). Les spécialistes de Rio de Janeiro, eux, se sont intéressés au taux de progestérone de 530 femmes tentant d'avoir un enfant par FIV. Chez elles, le choix de l'implantation d'embryon "frais" (à J3) a été fonction de leur taux de progestérone le jour du déclenchement de la stimulation ovarienne. S'il était bas, l'implantation avait lieu. Dans le cas contraire (les chances de réussite diminuent quand il est élevé), les embryons étaient congelés et le transfert était réalisé lors d'un cycle menstruel ultérieur, après une préparation de l'endomètre par un traitement adapté.

Même réalisés dans les conditions optimales, tenant compte des taux hormonaux, les résultats ont été supérieurs avec le transfert d'embryons congelés par rapport à celui d'embryons frais, en termes de taux d'implantation (26,5 % contre 20 %), de grossesse démarrée (46,4 % contre 36 %) et de grossesse menée à terme (39,7 % contre 31 %). Pour les auteurs de ce travail, "les résultats de la FIV peuvent être améliorés en utilisant une politique de congélation de tous les embryons".
Quant aux spécialistes italiens, ils estimaient, l'an dernier, que "le transfert d'embryons congelés pourrait être une stratégie élective étant donné les résultats néonatals non inférieurs, en termes de prématurité, petit poids de naissance, mortinatalité, mortalité néonatale et malformations majeures, par rapport au transfert d'embryons frais".

Lire l'article sur www.lepoint.fr

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