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Publié le 03-10-2018

Relations sexuelles et traitements de PMA ? Nouvelles recommandations.

Relations sexuelles et traitements de PMA  ? Nouvelles recommandations.

INTERVIEW du Dr Sanchez Martin, spécialiste en PMA chez GINEMED

Maintenir les relations sexuelles durant les traitements de reproduction médicalement assistée diminue la fragmentation de l’ADN spermatique et améliore la tolérance immunologique entre la mère et l’embryon.

De manière générale, le protocole habituel de la part des spécialistes en médecine reproductive était de recommander aux patientes commençant un traitement de ne pas maintenir de relations sexuelles, en partie par analogie au protocole recommandé lors de la réalisation du spermogramme exigeant une abstinence entre 2 et 5 jours, permettant ainsi de s’assurer que les paramètres obtenus soient comparables en toute situation.

Toutefois, la preuve scientifique a jeté la lumière à ce domaine de connaissance, encourageant un changement substantiel avec l’aide de données actualisées qui sont venues contredire cette idée préconçue.

En ce sens, les dernières publications scientifiques démontrent les bienfaits d’avoir des éjaculats répétés les jours précédents le recueil de l’échantillon de sperme au laboratoire, dû au fait que ceux-ci diminuent la fragmentation de l’ADN que nous trouvons dans les spermatozoïdes, et garantissent l’obtention de spermatozoïdes de meilleure qualité. En outre, l’idéal est que la dernière éjaculation soit la plus proche possible du moment de recueil de l’échantillon au laboratoire pour féconder les ovocytes.

Toutefois, il est important de tenir compte que, avec la réalisation d’éjaculats répétés, nous obtiendrons un moindre volume d’éjaculat et un moindre nombre de spermatozoïdes. Pour cela et dans les cas où le patient présente une oligospermie sévère (<2 millions/ml) ou une hypospermie (<1,5 ml), il est recommandé d’avoir un échantillon de sperme congelé à utiliser dans l’hypothèse où il n’y aurait pas de spermatozoïdes lors du recueil réalisé le jour de la fécondation.

D’autre part, l’implantation embryonnaire dans l’endomètre est un processus qui est lié à la tolérance immunologique de la part de la mère envers l’embryon, qui est génétiquement différent d’elle. Ces changements immunologiques se voient favorisés par l’interaction des protéines existantes dans le liquide spermatique. Pour cela, il est recommandé d’avoir des relations sexuelles réalisées autour du jour de la fécondation des ovocytes, ce qui augmente le taux de grossesse évolutive autour de 24%. Facile, simple et effectif.

C’est pour cette raison qu’en tant que gynécologues, nous nous devons de tenir compte de ces nouvelles preuves scientifiques, notamment lorsque nous parlons avec nos patientes en consultation pour répondre à leur doutes et inquiétudes qui peuvent survenir autour de ces questions, mais également et surtout, pour que soient connus tous les bénéfices qui y sont associés.

Article rédigé et publié par GINEMED.

Retrouvez les informations et publications de l'auteur sur sa page.

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