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Publié le 03-06-2016

l’Endométriose

l’Endométriose

L’Endométriose est une maladie chronique grave qui peut se manifester par des douleurs. Elle peut même déboucher sur une infertilité.

Cette pathologie se définit par la présence de glandes et de stroma endométrial hors utérus. Il s’agît d’une maladie gynécologique touchant de 2 à 10% de la population féminine mais pouvant atteindre 50% des patientes infertiles.

Le diagnostic nécessite une approche au cas par cas en évaluant soigneusement le risque d’atteinte de la réserve ovarienne. Les endométrioses profondes recto-vaginales ou vésicales sont suspectées cliniquement et confirmées par les examens d’imagerie, idéalement par une IRM du pelvis. L’indication opératoire est clinique et repose sur la symptomatologie.

En 2005, l’European Society of Human Reproduction and Embryology (ESHRE) recommandait une kystectomie laparoscopique en présence d’endométriome > 4 cm non seulement pour améliorer les taux de grossesse naturelle mais également avant traitement de fécondation in vitro (FIV), pour confirmer le diagnostic histologique, diminuer le risque d’infection, améliorer l’accès aux follicules lors de la ponction et potentiellement améliorer la réponse à la stimulation.
En 2012, une revue systématique et méta-analyse a évalué chez 237 patientes l’effet d’une chirurgie des endométriomes (kystectomie) sur la réserve ovarienne en utilisant comme marqueur la mesure de l’hormone antimüllérienne (AMH). Les résultats ont démontré un effet délétère de la chirurgie sur la réserve ovarienne avec une diminution significative des valeurs d’AMH en postopératoire.

Durant de nombreuses années, le débat a consisté à déterminer quelle technique (plus ou moins agressive) était la plus efficace. Une méta-analyse a comparé l’effet d’une kystectomie laparoscopique à un traitement par fenestration/coagulation ou vaporisation au laser.

Par rapport aux deux autres techniques, la kystectomie laparoscopique permet de diminuer le risque de récidive. La kystectomie ovarienne a néanmoins un coût en termes de réserve ovarienne. En effet, le stripping d’un endométriome induit la perte de tissu ovarien sain adjacent. Différents groupes ont essayé de combiner plusieurs approches afin d’obtenir un risque de récidive le plus faible possible tout en minimisant l’atteinte de la réserve ovarienne.

La technique de choix devra encore être validée dans des études randomisées.

Article rédigé et publié par iGin.

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