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Publié le 02-08-2016

Les Françaises ont de plus en plus recours aux traitements de PMA en Espagne

Les Françaises ont de plus en plus recours aux traitements de PMA en Espagne

Insémination artificielle, vitrification ovocytaire, don d’ovocytes, FIV

Les Françaises ont de plus en plus recours à ces traitements en Espagne

IVI fait le point sur les techniques de PMA

  • Depuis 1978, plus de 5 millions d’enfants dans le monde sont nés grâce à la fécondation in vitro (FIV).
  • En 2015, 1095 femmes françaises se sont rendues chez IVI en première consultation pour suivre un des traitements de procréation médicale assistée (PMA).
  • Au total, 1305 traitements ont été suivis par des Françaises, dont 613 pour un don d’ovocytes

Le nombre de couples et de patientes français qui ont consulté à IVI a  augmenté de 35% entre 2014 et 2015. Ce phénomène s’explique d’une part par le fait qu’en Espagne certaines techniques de PMA sont plus accessibles ou sont autorisées alors qu’elles ne le sont pas en France. D’autre part, les techniques de pointe en matière de PMA sont largement développées et utilisées dans les cliniques IVI pour offrir un taux de réussite très élevé.

Les chercheurs IVI explorent toujours de nouvelles thérapies pour améliorer encore le taux de réussite des techniques de PMA et aider ainsi les femmes et les couples qui ont des difficultés à concevoir un enfant.

En 2015, les cliniques IVI ont réalisé 37 491  traitements de procréation médicale assistée (Insémination artificielle, FIV avec Diagnostic Préimplantatoire (DPI), dons d’ovocytes et préservation de la fertilité par vitrification ovocytaire). 1305 couples et patientes françaises ont bénéficié de ces traitements en 2015, soit une  augmentation de 35% par rapport à 2014.

Ces dernières viennent toujours majoritairement pour suivre un traitement avec don d’ovocytes. Par ailleurs, on note une augmentation très nette des traitements de préservation de la fertilité par vitrification ovocytaire. En 2014, plus d’une vingtaine ont demandé à bénéficier de cette technique, contre plus de 70 en 2015, soit le triple.

 

Répartition des traitements* suivis chez IVI par les Françaises en 2015

  • 140 pour l’insémination artificielle
  • 94 pour la FIV
  • 613 pour un don d’ovocytes
  • 45 pour préservation de la fertilité par vitrification ovocytaire

* Le nombre de traitements est toujours plus élevé que le nombre de femmes car il correspond au nombre de cycles effectués, sachant qu’une femme peut suivre plusieurs cycles de traitements.

 

La vitrification ovocytaire pour raisons personnelles

Le nombre de traitements de préservation de la fertilité par vitrification ovocytaire suivis par des Françaises à l’IVI, en Espagne, est passé de 17 à 45 entre 2014 et 2015, soit une augmentation de 164%.

Le désir d’enfants chez les femmes est de plus en plus tardif, que ce soit pour des raisons personnelles ou économiques. Seulement, elles n’ont, pour la plupart, pas conscience que leur fertilité baisse considérablement à partir de 35 ans. La technique de vitrification ovocytaire pour raisons personnelles est une solution qui leur donne la possibilité de retarder leur maternité en congelant leurs ovocytes pour plus tard, contrant ainsi les effets du temps sur leurs ovocytes. L’âge moyen de ces femmes est de 37 ans.

Rappelons qu’à 40 ans, les chances de succès d’une FIV à la suite de chaque ponction sont de 10-15% et de seulement 5% à 42 ans.

Non autorisée en France, la vitrification ovocytaire pour raisons personnelles constitue un véritable progrès social qui permet aux femmes de prévenir les effets de l’âge sur le vieillissement ovarien.

En 2015, 71 femmes françaises sont venues en première consultation chez IVI en Espagne pour un traitement de préservation de la fertilité pour raisons personnelles, vs 27 en 2014, soit plus de 160% d’augmentation.

Cependant, comme l’explique le docteur Cécile Gallo, gynécologue IVI (Valence), « L’idéal reste une grossesse naturelle avant 35 ans. »

 

Le don d’ovocytes représente 47% des traitements en 2015

Face à la pénurie d’ovocytes en France et aux listes d’attente de plus de 2 ans, ce traitement reste le plus demandé par les Françaises.

Le taux de réussite d’une FIV avec don d’ovocytes, après un cycle, est de 66% et de plus de 80% en taux cumulés sur 3 transferts chez une femme de 30-35 ans.

Le don d’ovocytes est autorisé par la loi espagnole pour les femmes homosexuelles, en couple ou non, ou encore les célibataires hétérosexuelles au même titre que les couples hétérosexuels et contrairement à la loi française qui l’interdit. 

 

Des spécialistes de renommée internationale, toujours à la pointe de la recherche

Le Professeur Antonio Pellicer, mondialement reconnu, a reçu en 2015 le prix Jacques Salat-Baroux décerné par l’Académie Nationale de Médecine (en France) pour l’ensemble de ses travaux dédiés aux traitements de la fertilité.

De nombreux éminents professeurs participent activement aux travaux de recherche du groupe IVI comme José Remohí qui partage la présidence d’IVI avec Antonio Pellicer.

Les professeurs Carlos Simón, Juan Antonio García Velasco, et bien d’autres encore comme Ernesto Bosch et Ana Cobo, collaborent activement aux travaux de recherche qui permettent des avancées en matière de résultats des techniques de PMA.

 

Quelques avancées scientifiques en matière de procréation assistée

Aujourd’hui, la biomédecine explore de nouvelles thérapies afin de pouvoir aider les femmes qui ont des difficultés à concevoir un enfant.

La science avance peu à peu et les axes d’amélioration en matière de procréation assistée consistent à maintenir et améliorer le taux de succès de grossesses qui atteint 50% pour chaque tentative, chez les femmes de moins de 38 ans.

L’ambition de la communauté scientifique est de faire en sorte que la procréation médicale assistée soit comparable à une conception naturelle.

 

Vers le transfert d’un embryon unique

Les chercheurs et médecins de l’Institut Valencien de l’Infertilité ont concentré leurs efforts, depuis 2011, sur le transfert d'un embryon unique afin de réduire le risque de grossesses multiples, dans le cadre de la PMA.  Le principal défi est d’augmenter les chances de grossesses avec un taux de réussite similaire à celui obtenu avec deux, c’est-à-dire au-dessus de 50%.

La loi espagnole autorise l’implantation de 3 embryons dans l’utérus de la femme, mais le plus fréquemment seuls deux sont transférés. Bien sûr, le taux de succès augmente mais cela augmente aussi le probabilité de grossesses multiples – un quart des femmes qui font une FIV ont une grossesse gémellaire - entrainant ainsi un plus grand risque de prématurité, du diabète gestationnel et de l’hypertension.

André Guerin, gynécologue IVI (Barcelone) explique que "les médecins européens essaient d'éviter la grossesse gémellaire, en améliorant les techniques qui permettent de sélectionner le meilleur embryon.

Chez IVI, les techniques du DPI, l’utilisation de l’embryoscope et la vitrification des gamètes et embryons sont pratiquées de manière courante.

- Le Diagnostic Pré-Implantatoire (DPI) : permet de diagnostiquer les altérations génétiques et chromosomiques chez les embryons avant leur implantation, afin de s'assurer que les enfants qui vont naître ne sont pas porteurs de maladies héréditaires. Cette technique de procréation assistée exige de recourir à une Fécondation in Vitro (FIV) avec micro-injection spermatique (ICSI) pour pouvoir disposer des embryons en laboratoire.

- L’utilisation de l’embryoscope, technique non invasive, a permis d’améliorer de 10% les résultats de l'implantation d'embryons et du nombre  de grossesses.

Les cliniques IVI ont été les premières au monde à utiliser l’Embryoscope et figurent parmi celles qui le proposent systématiquement à leurs patientes pour réduire le risque de grossesses multiples, quelque soit le traitement de PMA utilisé.

-  Le Test de Compatibilité Génétique (TCG) : permet de prévenir la transmission de maladies génétique

- Les tests NACE PLUS et Nace : qui comparent l'ADN du fœtus avec celui de la mère pour détecter les trisomies de manière très précise et fiable.

 

Parmi les Programmes pilotes de recherche IVI.

Il existe des études utilisant des cellules souches dans le cadre de 2 programmes : le premier vise à traiter les femmes dont l’utérus présente une atrophie de l’endomètre (syndrome d’Asherman) et dans le cadre d’un protocole d’étude en cours d’évaluation chez des femmes présentant un déficit de la fonction ovarienne.

 

 

 

 

 

Article rédigé et publié par IVI.

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